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Mam'zelle Bulle
19 avril 2007

Cupids Chokehold

next_to_mine

Vous n'êtes pas en train de vous rincer l'oeil.
Et moi je n'en (imparfait) que quand toi aussi tu (imparfait).
Ce n'est pas comme si mes os s'ébréchaient, que mes poumons se décomposaient, que de grands volutes de fumée noire sortait de mes yeux, de mon nez, de ma bouche quand je dors, ce n'est pas comme si je ne sentais plus ma peau sous mes phallanges en carton, mes lèvres font comme l'écorce d'un arbre et mes cheveux sont des planches pleines d'échardes, mais je ressemble à la menuiserie abandonnée de mon grand-père, ou à sa cave où les meilleurs vins se sont fanés. Il n'y a que moi qui pousse la porte de temps à autres, constater la poussière et tracer des dessins dans la sciure par terre, ou bien tourner les bouteilles et voir le liquide sombre tournoyer, prisonnier.
Le temps de la Purple-Chardonnay est passé comme les saisons sur les troncs.
J'aurais préféré que tu débranches en partant.

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Commentaires
I
Et je tourne et tourne dans cette éprouvette. Tu admire mon élancement près à rompre et se recroquevillant sous l'effort. Vois les tumultes de ma terrible existance se spiralant sans pouvoir se mélanger malgré mes années de vie commune dans cette prison de verre au reflets emmeraude, invincible.<br /> <br /> Ta main chaude et distance, épouse les hanches de mon géolier. Je hurle pour ma libération et toi, tu m'as trahi pour lui, ce sombre et froid.<br /> <br /> Libère-moi. Brise ce géolier, oh oui!, brise-le. Et laisse moi mourir enfin sur les éclats de verre qui s'enfonceront dans ta chair.
Mam'zelle Bulle
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